Myrmécia : La cité aux 10 000 lumières

Le projet fou et ambitieux, celui d'un milliardaire Ange Barraco. Face à la folie croissante de notre société, au dérèglement climatique entraînant catastrophes sur catastrophes, confronté à l'insupportable, la mort de son seul et unique enfant dans un attentat terroriste, Ange entreprend de bâtir une cité enfouie sur le modèle parfait des fourmis afin de protéger et sauver les siens mais aussi une partie de l'humanité, de la faune et de la flore. Ainsi va naître Myrmécia, une Arche moderne, dans laquelle se réveille Hazel, une jeune femme de 23 ans. Un réveil difficile car 325 années se sont écoulées depuis le Grand Cataclysme. Hazel découvre que plus rien de son ancienne vie n'existe. Perdue dans les entrailles de notre Terre, elle va découvrir cette cité et ses habitants mais surtout les terribles secrets qu'elle renferme.... Une dystopie dont les bases sont ancrées dans notre monde d'aujourd'hui avec les attentats et les catastrophes naturelles et ce qu'il pourrait advenir pour notre planète et tout ce qui y vit. Un univers assez bien travaillé même si je ne suis pas une spécialiste et ne pourrai confirmer si les avancées pour bâtir cette cité sont viables. Les chapitres alternent entre présent et passé afin de mieux comprendre et cerner nos personnages et comment la civilisation en est arrivée là. Certains passages m'ont paru longs mais se sont avérés nécessaires pour une meilleure appréhension de la suite. Cette alternance de temporalité maintient le suspens jusqu'au bout. Une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre. La fin se révélera assez surprenante, une fin qui me décevra pour ma part. Un peu comme Stephen King, je suis suspendue à ses mots jusqu'au final, et là, déception…. Certes, on s'attend à un final et parfois il est différent... mais là, le dernier chapitre est déconcertant. Néanmoins,  une lecture agréable au cœur de cette cité et de son histoire,  un livre qui nous fait réfléchir tant il fait écho à notre présent, une fin qu'on ne peut deviner ... #monavisdelete