Psychopompe

J'aime Amelie Nothomb de façon tout à fait exagérée. J'aime le personnage, j'aime la personne, j'aime ses écrits. Et même quand je n'aime pas, j'aime quand même. Ma crédibilité en prend donc un coup, mais je le dis quand meme: j'ai adoré. Amelie (oui, je l'appelle par son prénom !), nous livre ici un de ses récits les plus personnels. Une partie autobiographique de sa vie de fille de diplomate belge, au Bengladesh. On y découvre sa passion pour les oiseaux, et comme une envolée, son histoire démarre. Amelie Nothomb y régle ses comptes, n'en déplaise à ses détracteurs. Oui, elle peut sortir un livre par an, et être à chaque fois au sommet de son art. Oui, elle est un oiseau qui déploie ses ailes à chaque lignes. Oui, elle a survécu au pire, et continue de combattre chaque jour. À travers la perte d'êtres chers, la perte d'elle même, elle va devenir psychopompe, et va nous porter avec elle dans ce livre qui fonce directement dans le top 5 de "mes livres favoris d'Amelie Nothomb".

J’ai redécouvert Amélie Nothomb à travers cet ouvrage que je trouve à la fois très personnel et spirituel. Elle m’a beaucoup touché, racontant là sa propre histoire, toujours avec une plume sublime, en maniant les mots avec beaucoup de dextérité. Qui n’a pas un jour rêver d’enfin pouvoir s’envoler ? Amélie Nothomb nous raconte comment elle y est parvenu grâce à l’écriture. À découvrir et redécouvrir !

Le côté autobiographique est très vite là, puis on se demande où Amélie veut nous emmener. A lamoitié de l'ouvrage c'est la stupeur, l'effroi. La suite nous plonge plus loin dans l esprit d Amėlie, dans son combat, ses souffrances, sa délivrance, son don. On ferme ce nouveau roman touché par elle, avec cette impression de mieux la comprendre, d avoir été un instant son confidant, son presque inséparable ou sa perruche Calopsitte.

J’ai une préférence pour les premiers romans , où elle transmettait a travers la fiction l’essentiel de sa personnalité. Ce livre là, c’est plus un recueil d’émotions sui lève le voile sur son intimité. C’est un livre aussi à l’image de son autrice. En bref, j’ai aimée mais ce n’est pas son meilleures livre. Mais elle reste ma déesse litteraire

" écrire c'est voler " et si dans son roman autobiographique Amélie Nothomb nous permettait grâce à la lecture de nous envoler ? Être psychopompe c'est de la patience, du respect... "Les défunts sont à cheval sur la politesse, ils n'aiment guère qu'on les forces à réagir. On peut leur parler on ne peut pas exiger qu'ils répondent. "