Hygiène de l'assassin

L’histoire est un peu longue à démarrer mais une fois dedans …. Amélie Nothomb a totalement géré le huit clos en proposant une histoire folle, extrêmement bien rythmée, et une fin marquante.

Je l'ai lu très rapidement, personnages interessants et intrigants... mais je n'ai pas du tout compris la fin... mais y a-t-il réellement quelque chose à comprendre ? Help !

C'est bien écrit mais j'ai mis 128 pages avant d'accrocher. Je n'ai réussi à m'identifier à aucun personnage, ce qui n'était pas très agréable à la lecture. Le personnage principal était volontairement horrible mais du coup, j'ai dû me forcer à poursuive la lecture. Après je dois reconnaître que l'histoire est originale et que si le but est de déstabiliser le lecteur, c'est réussi. Par contre, j'ai eu le sentiment que la fin était bâclée en une page. C'est le 2ème A.Nothombe que je lis et au final, je n'accroche pas plus que ça.

Toujours aussi particulier même plus

Prétextat Tach est un génie. Trop brillant pour ne pas être sombre. L'auteur de best-seller putride est sur le point de rendre son ultime soupir mais il n'a pas dit son dernier mot. Il va procéder aux  mise à mort intellectuelles successives de pauvre journaleux en manque de scoop. C'est un vrai massacre. De la torture.Devant ce poids lourd de la manipulation les frêles gratte papier voient leurs égos anéantis. Quand on est une petite nature, on ne vient pas se mesurer à Prétextat Tach. Moi aussi j'ai subi son génie. Malgré toute la sympathie que m'inspire les journalistes, j'ai fini par prendre un plaisir malsain à les voir se faire détruire. Pretextat, être abjecte qui fascine et que l'on se plaît à haïr. Il est pétri de l'amour propre démesuré d'Amelie Nothomb. Dans son premier roman, il y a déjà tous les germes de sa personnalité hors norme.