Noces

N'ayant lu que "L'étranger" d'Albert Camus je ne m'attendais pas à toute cette poésie. Par une simple description je me suis retrouvée en été me rappelant des choses que je n'ai jamais vécu et dont je connais les sensations me donnant envie de voyager de ne jamais me ranger et avoir un boulot stable. Bref du soleil et de la liberté condensé en quelques pages. Je recommande grandement.

Deux courts essais. Trop courts essais. Quand on aime Camus, quand on est tombé en amour pour l'Algérie, ce livre a un goût tout particulier. Certainement parce que les mots de Camus sont, comme toujours, d'une clarté et d'une évidence confondantes. Sensuels, au propre comme au figuré. Il en parle comme d'une femme, dans ses rondeurs, ses douceurs et ses tranchants. Sensuels, parce que l'Algérie réveille tous les sens, par sa lumière, ses odeurs, le contact du vent, de la mer... Prétexte à parler d'amour, de l'homme, de l'écriture, du temps qui passe aussi. Comment ne pas aimer. Je vais le redire, encore et encore, et l'assumer pleinement, entièrement, Albert Camus est le plus grand auteur français. Et pour conclure, j'emprunterai ses mots : "J'ai toujours eu l'impression de vivre en haute mer, menacé, au cœur d'un bonheur royal".

Pas grand chose à dire si ce n'est c'est beau, poétique, une plume simple mais qui emmène très loin.