L'hypothèse du lézard

Alan moore est exceptionnel, excentrique, tout simplement énorme scénariste. Mon conjoint m'a donné le virus. Et après mon coup de cœur pour Promethea. Je voulais le connaître davantage dans ces écrits. Comme d'habitude je n'ai pas lu le résumé et je me suis laissée glisser dans l'histoire. On suit Som-som, personnage principale, qui n'est finalement que spectatrice des curiosités qui se produisent dans cette maison close. Mutilée, cette dernière peine à communiquer et nous livre cependant son témoignage. L'atmosphère est dérangeante et l'auteur s'immisce dans les parties les plus intimes de nos acteurs, pantins de Mr Moore. Entre ces mains, une histoire d'amour toxique sur le fil de la tragédie se joue. Un véritable carnet à dessin qui renforce et donne de la puissance aux mots que ne peut prononcer Som-som. Fabuleux théâtre d'émotions, l'hypothèse du lézard est écrit avec talent. Le ton est soutenue et alambiqué. J'aimerai découvrir ce que Robin Hobb a partagé sur "Liavek", cette ville de fantasy qui a inspiré nos écrivains contemporains. À relire !! 🐣🦯🦎🌈👀📚🎭👗🍆🐍🗝💉

Une petite histoire qui se lit rapidement, très étrange mais j’ai tout de même bien aimé. Les dessins sont super joli par contre l’histoire est vraiment étrange, un peu glauque.

L'écriture est très poétique mais cruelle, crue aussi. La plume hypnotise et englobe le lecteur voyeur dans le récit lui faisant ressentir l'atmosphère suffocante et le destin tragique des protagonistes. Le lecteur est Som-Som, impuissant et omniscient. Récit atypique où les illustrations incarnent des personnages singuliers et privés de liberté, amenés à jouer une tragédie amère.