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Résumé
Angers, la machine à perdre A la veille des municipales de 2014, le cas d'Angers est un vrai cas d'école... Pour tous, à gauche, au centre, à droite, les jeux semblent ouverts comme jamais. Alors d'où vient cette tentation furieuse qui a saisi toutes les familles politiques : celle de mettre en marche... la machine à perdre ? Un cas d'école comme en 1977, l'année où toutes les grandes villes du Grand Ouest ont basculé à gauche. Même Angers, qui s'était jetée dans les bras de la liste d'Union de la gauche conduite par Jean Monnier, qui n'avait eu qu'à cueillir les fruits de la rivalité à droite. Cas d'école toujours car si toutes les villes voisines ont connu des changements, seule Angers était restée dans une continuité quasi-linéaire : en raccrochant à mi-mandat en 1998, Jean Monnier avait passé le relais en douceur à Jean-Claude Antonini. Tout le contraire de l'électrochoc du 20 janvier 2012 où tout s'est joué en une seule journée : Jean-Claude Antonini annonçant sa démission le matin et faisant désigner Frédéric Béatse le soir-même. D'où un profond malaise... et de vraies divisions à gauche. Au point de voir certains prédire pour 2014 un « 1977 à l'envers ». Une aubaine pour la droite ? Christophe Béchu, qui avait frôlé la victoire il y a six ans, se dit que l'heure de la revanche a sonné. Son défi : comme en 2008, jouer les rassembleurs en fédérant des partenaires venus du centre et même de la gauche. Mais il aura du mal à gommer son étiquette cette fois : n'a-t-il pas conduit tous les grands combats électoraux de ces cinq dernières années sous la bannière de l'UMP, poussé par Nicolas Sarkozy en personne ? Aujourd'hui, à Angers, la seule question qui vaille est celle-ci : qui aura la « machine à perdre » la plus efficace ?