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5 éditions

C'était Georges Pompidou

Fayard, 2007
Grand Format

Alain Frerejean

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Prix neuf
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Résumé

À la différence de tant d'autres, le grand Premier ministre et le grand président de la République que fut Georges Pompidou n'avait pas un goût inné du pouvoir. Plutôt que par l'ambition personnelle, il a été poussé au-devant de la scène par la curiosité intellectuelle et le dévouement à un homme d'exception. Les cinquante-deux premières années de sa vie, tour à tour professeur de lycée, chargé de mission, commissaire adjoint au Tourisme, maître de conférences à Sciences Po, maître des requêtes au Conseil d'État, fondé de pouvoir d'une maison de banque, Georges Pompidou travaille très vite, pour profiter pleinement de ses heures de loisir. Bon époux, bon camarade, bon vivant, amateur de bonne chère, de peinture et de poésie, ce surdoué est un sceptique. La vie, il la regarde avec humour et l'actualité avec recul. Certes, de juin à décembre 1958, il apporte dans l'ombre un concours inestimable au général de Gaulle en l'aidant à fonder les institutions de la Ve République et à préparer l'entrée sans douleur de la France dans le Marché commun. Mais au bout de six mois, sa mission accomplie, il s'empresse de quitter les ors des palais nationaux pour retrouver les chemins de la liberté. Trois ans après cette brève parenthèse, il est enfin happé par le destin. Un destin qui, par deux fois, le fait échapper à des attentats et le métamorphose en homme d'État. Lorsque de Gaulle le bouscule en faisant de lui son chef du gouvernement, il entre en politique sans être sûr d'y faire carrière. Or voici qu'après quelques années dans l'ombre du géant il prend goût à la fonction et se prépare même à lui succéder au terme d'une extravagante course d'obstacles. Ce parcours inhabituel a de quoi intriguer, cette lutte perpétuelle entre la nonchalance, longtemps dominante, et le désir de primer, qui finit par l'emporter du seul fait du hasard. Jamais cet épicurien ne force la main du destin. Le destin le guide, il ne s'y refuse pas, il l'accepte. Et, stoïque devant la maladie, il meurt à la tâche.

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