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Résumé
Il y a la belle Angélique qui n'en pouvait plus, Perrette et ses amants, Jean dont le retour n'est pas attendu ni même souhaité, les dames galantes, les maîtresses royales ; il y a monsieur de Montespan et sa calèche à cornes, des aventures sanglantes, joyeuses, terribles, tristes aussi. Les histoires d'amour finissent parfois mal, celles de l'adultère en apportent souvent la preuve. L'infidélité n'a pourtant pas été considérée ni réprimée de la même façon au cours de l'histoire. A la Cour par exemple, le roi se montre en majesté avec sa maîtresse sans craindre de scandaliser la bourgeoisie qui n'autorise aucun écart. Depuis la fin du Moyen Age, une législation sévère et inégalitaire pour la femme s'applique en effet à l'ensemble du royaume de France. Il faudra attendre la loi sur le divorce de 1884 pour que le déséquilibre sexuel s'estompe, et surtout le XXe siècle pour que la répression cesse... Mais ce que montre aussi l'historienne Agnès Walch, c'est la difficulté de nouer une relation conjugale solide lorsque les parents font pression, lorsque des problèmes d'argent surgissent ou que l'entente sexuelle ne peut être trouvée. Question posée à la condition féminine, à la conception du mariage d'amour, à la législation matrimoniale, l'inconstance conjugale parle de sexe, de passion, de haine, de provocation, de dérision, et au final fait écho à nos préoccupations contemporaines.