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Résumé
À quoi ressemble une vie ? Pour la narratrice, à une déclaration d'amour entre deux enfants de quatre ans, pendant une classe de musique. Ou à leur rencontre en plein hiver, des années plus tard, dans une rue de Paris. On pourrait aussi évoquer un rock'n'roll acrobatique, la mort d'une mère, une exposition d'art contemporain, un mariage pour rire, une journée d'été à la campagne ou la vie secrète d'un gigolo.
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8 avis sur ce livre
- Anneso- 08/03/2022EternelJ ai adoré ce livre bien écris20
- Julien.Leclerc- 28/10/2021Les blessures fantômes de l'amourCe roman aurait pu raconter une histoire d’amour idéal et simple. Simple, elle ne l’est pas. Car dès le début, et régulièrement dans le livre, la narratrice et Étienne ne seront pas d’accord, pas sur la même longueur d’onde. Agnès Desarthe observe attentivement et doucement les vibrations des coeurs et les espoirs, les soubresauts des sentiments, les épanchements de chacun. Elle ausculte la narratrice qui tente de penser son passé et son présent. Trois éléments restent continuellement : la musique, l’amour et la figure d’Étienne. La musique est l’élément d’union et d’équilibre au sein de la famille de la narratrice. C’est un idéal qui la suit, l’émeut et l’enrichit. La musique en tant que pratique et art demeure dans sa vie et teinte les moments d’amour. Agnès Desarthe décline toutes les nuances de l’amour entre les êtres. Qu’il soit parental, familial ou amical, il doit être défini par des valeurs. La narratrice nous guide ainsi dans sa vie marquée par de nombreux soubresauts, des hésitations et cet amour pour son Éternel fiancé. Tout au long de ce texte, elle nous parle autant qu’elle s’adresse à elle-même. Elle essaye de penser sa vie. Sous la plume d’Agnès Desarthe, cette vie faite de rencontres, de disparitions, de plaisirs et de chagrins ne prend pas la forme d’une épopée. La vie reste la vie, aussi simple que mystérieuse. Mais capter ces instants où le doute survient, où le désir jaillit, où l’amour naît est un exercice de haute voltige. L’écriture est précise, le rythme particulièrement bien tenu. L’autrice se permet des virages, des pauses pour nourrir ses personnages et les doutes. L’amour se vit aussi par l’absence des autres. Le doute de l’amour est bouleversant dans ce roman. Agnès Desarthe saisit tout ce qui hante l’amour, les héritages de certaines histoires, la frustration d’autres. On voit grandir et murir tous les personnages dont le cuir a été tanné par les sentiments, joyeux et tristes. La narratrice n’a jamais oublié ce garçon et sa déclaration car les quelques mots ont été gravés dans son cœur et son âme. Cette scène courte, innocente et touchante (comme toute anecdote de l’enfance) place l’histoire sous le signe de la magie et du sacré. L’amour est et demeure une chose sacrée qu’il faut chérir et entretenir. La narratrice et Étienne dont l’ombre plane tout au long de cette histoire placent ce sentiment au centre de leur vie. Il fait partie des sources d’énergie indispensables à leur vie. Agnès Desarthe, dans son dernier livre, parle de l’amour, de la magie qu’il provoque et des blessures fantômes qui hantent les rêves.20
- Minette.Morvan- 13/10/2021Amour transi …A quoi peut ressembler une vie quand il y a ce sentiment de n’être pas à sa place, de n’être pas là où il faudrait être, d’avoir envie de la vie des autres. "Je ne dis rien de la sensation de plus en plus présente d'avoir une double vie. Celle qui m'appartient et dans laquelle je me déplace sans joie, et l'autre dont je ne fais pas partie et qui, néanmoins, me passionne. Une vie à laquelle je ne peux rien retrancher ni ajouter, que je ne puis ni améliorer ni empirer, dont les personnages ne pensent rien de moi, dans laquelle il n'y a aucun enjeu ni aucun risque. Cette autre vie qui m'aspire et ne sera jamais ratée ni accomplie." Une vie, celle de la narratrice, qui semble une succession de ratés, de coups manqués, de rêves et d’espoir non aboutis. Et puis, la vie des autres, les parents, les amis, des vies où le vernis s’écaille également, parce que c’est la vie. Et puis, il y a surtout sa vie à lui, l’éternel fiancé, qui semble tellement plus passionnante et aboutie. Une vie qu’elle rêve de partager même par procuration lors de brèves rencontres de hasard. Elle va l’écouter, l’entendre cette vie pour au final la laisser s’échapper. L’éternel fiancé est un roman nostalgique. La nostalgie du temps qui passe, de la jeunesse qui s’échappe. Certaines situations apportent un peu de cocasserie heureusement. C’est un roman qui s’étire et qui n’en finit plus. L’inertie de l’amoureuse transie est parfois accablante. Elle semble se complaire dans cette absence de vie. Un ressenti très mitigé.20
- Damien B- 13/07/2022Sublime et profondServi par une écriture douce, précise, délicatement ciselée, ce roman d'Agnès Desarthe a quelque chose de proustien dans ces enchevêtrements et ces croisements de temps, de mémoires, de personnages. Sa lecture nous plonge à son tour dans un temps suspendu qui nous laisse agréablement songeur. Un beau livre très réussi.10
- Nellynelo- 31/10/2021Un bijou !J’ai adoré ce roman est un coup de cœur ! J’ai autant adoré l’écriture, que les sujets traités et la réflexion qui en découle. Au début du roman, je me suis même retrouvée en la personnage principale, ce qui était assez perturbant mais aussi très intéressant. Je conseille donc cette lecture ! Je suis déçue que ce chez-d’œuvre ai d’ailleurs été évincée de la troisième sélection du Goncourt... Peut être une chance pour le lycéen ?10
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