Bad feminist

Oubliés les féministes de la seconde vague, bienvenue dans la troisième vague ! Quel succès pour Bad Feminist qui croise à la fois vie personnelle de l'auteure et préceptes d'un féminsme inclusif. Un livre dans l'air du temps, engagé et accessible.

J'espérais aimer ce livre mais j'ai été assez déçue... Je trouve qu'il n'y pas de construction, que les idées sont trop éparpillés, et je n'ai malheureusement pas réussi à rester intéressée tout le long du livre.

Une vision féministe de la culture dans laquelle nous sommes plongés, avec humour et références! Excellent

L’auteure mêle avec brio histoire personnelle et réflexion sur un certain nombre de préceptes féministes et raciales. Illustrée par des références de la pop culture, son ouvrage est fin, drôle et accessible.

on a, à quelques choses près, toutes eu peur de ce qualficatif, “féministe”, certaines le fuient encore. Roxane Gay nous expose avec sincérité et une grande force son propre parcours visant à peu à peu déconstruire ce qu’on lui avait appris de ce qualificatif, de ce rejet qu’elle cultivait en se fondant sur ce que la société veut nous empêcher d’être : des femmes, dans leur propre version, tout simplement ; même, des humain•e•s, qui, dans toutes les causes, se trompent, se mettent en colère, pérennisent des stéréotypes sans le vouloir , oublient parfois leur combat. Mais Gay brandit ces qualificatifs, brandit son vécu de femme racisée grosse dans une société qui lui dit qu’elle devrait avoir honte de s’affirmer, et elle expose tous les défauts de son raisonnement, sans que cela ne fasse défaut aux causes qu’elle a à coeur. Ce livre, facile à lire, est important, parce qu’il nous confronte à notre vécu et à celui des autres, et il dit les choses qu’on a du mal à s’avouer, ou qu’on arrive pas à dire face à ces de traqueurs qui voient le militantisme comme une insulte. je n’ai aucune raison d’avoir honte. Gay remet la réalité émotionnelle et affective qu’il y a dans nos combats, qui sont certes subjectifs, parce que profondément humains, profondément quotidiens, et tout aussi valables et légitimes que les grands principes que l’on assène depuis toujours et qui se cache dans leur apparente objectivité qui n’est issue que d’un historique d’oppression et de subjectivité. nous devons faire plus, mieux sur la question du racisme, de la grossophobie, de la queerophobie, de la misogynie, du classisme, du validisme, du patriarcat, face à la haine. Merci pour ce livre brûlant, pour ces remises en question dont nous avons toustes besoin, pour le partage de ton histoire, tant déchirante que profondément belle et pleine d’espoir, pour ce rappel qu’il vaut mieux essayer que se laisser abattre : je suis féministe, et fière d’en apprendre davantage chaque jour pour mieux défendre mes adelphes dans les oppressions que je vis et que je ne vis pas.