Moi, Julia : un empire, une destinée

Un livre centré sur une femme forte, déterminée, ambitieuse. Un livre rempli de légions romaines et de batailles. Un livre plein de complots politiques et de poison (à l’époque, ça semblait aller de pair.) Un livre qui rappelle que derrière les grands hommes il y a (souvent ? toujours ?) une femme et que si, en plus, il y a de l’amour, alors conquérir un empire est un rêve accessible. Un livre de plus de 850 pages que j’ai aimé retrouver tout au long de cette semaine avec Julia (même si, en vrai, je crois qu’elle m’aurait fait un peu peur...)

Lassant à la fin, Julia est trop présente, elle pressent tout, peut être trop

Une histoire intéressante qui tient le lecteur jusqu'au bout. Mais le livre a quelques défauts de style. J'ai trouvé assez ennuyeux les nombreuses répétitions d'informations importantes martelées au lecteur pour qu'il comprenne. Cela crée de grandes lenteurs et redondances et donne l'air bête aux personnages. Plus généralement, le livre ne ménage aucun mystère, peu de suspens et assez peu de subtilités : tout est toujours dit, répété si bien que l'on n'a jamais à deviner, à s'interroger. C'est dommage. Malgré cela, je l'ai lu avec plaisir sans le lâcher.

Wouah un roman conséquent sur une femme peu connue de Rome. Obstinée, ambitieuse et avide de pouvoir... Une figure méconnue qu'il est agréable de découvrir. La longueur du livre peut par contre être décourageante...

C’était loooooonnnng… Mais, je suis contente d’être arrivée au bout !   Alors, c’était certes long, mais surtout parce que j’ai pris le temps de le lire. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d’informations dans ce livre et on peut vite se perdre « mais c’est qui lui déjà ? ». Je dois avouer aussi que j’ai eu du mal à m’attacher au personnage dont il est principalement question dans ce roman historique à savoir, Julia. Je lisais donc quelques pages entre deux, parce que le contexte en revanche était très intéressant. Et puis, peu à peu, surtout dans la dernière partie, je me suis enfin, ô miracle, prise au jeu et même attachée aux personnages. Ce livre nous en apprends beaucoup sur la période et je me suis rendue compte à la fermeture que les informations sont tellement bien diluées dans la partie romancée qu’elles restent plus facilement en mémoires qu’un bon vieux livre d’histoire. A titre personnel, je recommande de lire ce livre tranquillement, sans se presser. Ce n’est pas un page turner bien qu’il y ait du suspense, des rebondissements etc. c’est surtout une immersion dans la Rome de Julia.