Galatée : nouvelle

Le truc, en lisant Madeline Miller, c’est de se rendre compte qu’on a jamais été aussi proches de ressembler à des figures mythologiques. J’ai jubilé sur Circé et j’ai chialé dans Le Chant d’Achille pour des raisons aussi différentes que similaires, ça me faisait vriller la cage thoracique de mon dedans. Et tu sais, je m’ai pas pressé pour lire Galatée parce que je savais que je finirais par le dévorer. C’est écrit partout que Miller tire sa nouvelle en s’inspirant des Métamorphoses d’Ovide, de la partie sur Pygmalion le sculpteur qui tombe morgane de sa statue, rendue vivante grâce à Aphrodite. Je suis d’accord avec ça et à la fois je me dis que Miller s’inspire surtout des femmes qu’en prennent plein la gueule quand elles tombent sur un incel, et on a beau se dédouaner avec n’importe quelle excuse bidon, tous les mecs sont « peut être » pas des incels mais tous les incels sont bien des mecs. En vrai quand tu grattes un peu après avoir passé la couche de la mauvaise foi personnelle, tu te sens pas fier d’être, d’avoir eu, et de perpétrer des comportements aussi toxiques que malsains. Et bicause on peut pas tous.tes avoir la chance de se farder/comprendre des essais ultra complexes, je trouve ça chiadé quand Madeline Miller pose ses ovaires sur le mont Olympe et nous balance toute sa sauce féministe à la gueule. Banco bb ! - traduit de l’🇺🇸par Christine Auché - @madeline.e.miller #madelinemiller #galatea #bookstagram #bookworm #autrice @calmann.levy #bookbookbook #bookseller

Très beau récit qui m’es en avant une femme et son histoire Belle découverte ! (Petite nouvelle ! J’aurais aimer un peux plus long)

Dur de prendre un lecteur par les sentiments à travers 35 pages, mais pas impossible pour Madeline Miller qui nous en donne la preuve en proposant une réécriture grandiose du mythe liant Pygmalion et Galatée. Ici, la soumise, qui aime aveuglément son pervers créateur, se transforme en une femme forte, courageuse et déterminée qui désire la liberté pour elle et sa fille. On passe d'une femme écrite sous la plume d'un homme à une femme qui semble s'écrire elle-même. En 35 courtes pages, Miller libère la cruelle vérité d'un mythe mais aussi de la femme aux yeux misogynes des hommes qui n'en voient comme intérêt que pureté et beauté. Chapeau.

Très instructif et enrichissant de pouvoir relire ce mythe sous un jour plus moderne

la société n’a-t-elle pas été bercée depuis la nuit des temps dans une recherche constante de domination masculine ? Galatée, comme beaucoup de femmes, est au coeur du fantasme d’un homme insatisfait de l’indépendance de celles qui l’entourent. Mais finalement, nous rappelle que chaque femme est maitresse de son propre destin. 3/5