Un océan de rouille

Western philosophique post apocalypse. Quand Fragile veut dire vivre a tout prix. A la recherche de l’Âme.

"Un océan de rouille" est un bon roman post-apocalyptique, dense et rempli d'action, ça bouge du début à la fin non stop. Il y a pas mal de descriptions techniques mais cela aide beaucoup à la compréhension des différents modèles de robots (les humains n'existent plus suite au soulèvement des machines). Les personnages sont hyper intéressants car malgré leur statut de machines ou robots, ils ont une conscience et un besoin de vivre. Les décors sont dans l'ambiance, post-apo, ruines et villes souterraines ou barricadées (à la Mad Max). Entre road trip, guerre et survie, vous aurez de quoi vous occuper l'esprit sans vous ennuyer une minute.

Suggestion de Gleeph qui m'a attiré de par son résumé, je me suis lancé dans l'aventure. Le pitch de départ, où l'humanité a disparu et a été remplacé par les intelligences artificielles est ici développé en parallèle de la quête du personnage principal du nom de Fragile, cette androïde qui a tout de ce qu'on caractérise de "badass". Là où au début, le livre est découpé par ses chapitres relatant tour à tour l'histoire principale de l'héroïne (car robot ou pas les genres sont définis) et l'histoire du soulèvement des IA, la suite se concentre uniquement sur l'histoire de Fragile. De mon avis personnel, c'est véritablement le soulèvement des IA qui porte le récit, cette partie se révélant recherchée, claire et efficace dans ses propos. Alors que malheureusement le voyage de Fragile se révèle moins accrocheur malgré l'action omniprésente, la faute à des personnages trop "fonction" selon moi et à un objectif qui peine à être intéressant (les révélations se faisant trop tardivement et tombant d'un coup) Néanmoins ce livre est un bon moment, à conseiller pour ceux qui aime les univers post apocalyptique puisant dans la sf/road trip.

Très bonne dystopie/post-apo, prenant, plutôt efficace.