La maison de Bretagne

« La maison de Bretagne » de Marie Sizun est un roman qui fait la part belle à la Bretagne (c’est presque le personnage principal) ; j’ai eu envie de partir pour le Finistère. J’ai beaucoup aimé ce livre délicat qui se lit si bien, avec les histoires de famille de Claire, ses souvenirs, ses paysages bretons.

Claire vit une vie simple et triste à Paris. Par obligation, elle prend la route pour le Finistère jusqu'à l'île Tudy, où se trouve une vieille maison de famille où, gamine, elle passait les vacances d'été avec sa sœur, sa mère et sa grand-mère. A son arrivée, elle fait une macabre découverte, la police doit alors ouvrir une enquête. Ces quelques jours dans la maison vont replonger Claire dans ses douloureux souvenirs d'enfance. Un livre extrêmement marquant, rempli de chagrin et d'incompréhension familiale. Des silences, des questions pour lesquelles Claire trouvera peu à peu des réponses. J'ai aimé ce livre à l'écriture élégante, empli de tristesse et de mélancolie où se glisseront quelques souvenirs heureux. J'ai également été touchée par les magnifiques descriptions de la plage et de l'océan. Bretonne, j'ai été très sensible aux couleurs, à la lumière dépeintes à travers les pages.

Claire nous emmène en Bretagne dans l’intimité d’une maison, d’une famille. Claire, c’est cette petite fille qui a passé toutes ses vacances chez sa grand-mère à l’île Tudy avec ses parents et cette sœur qu’elle n’a jamais vraiment compris. Claire est maintenant adulte et décide de prendre une semaine de vacances pour se débarrasser de cette maison qui ne lui rappelle que de mauvais moments sauf que quand elle arrive, elle découvre un corps dans l’ancien lit de mamy. Petit détail qui va remettre en question le programme de sa semaine. Est-on vraiment prêt à tirer un trait sur nos souvenirs ? Ils font parti de nous, de ce qui nous a façonné. J’ai aimé l’atmosphère qui se dégage de ce livre, d’abord très sombre comme le temps breton peut l’être, dans la tête de Claire c’est la tempête et le brouillard, elle se souvient des années sombres, et puis l’espoir renaît, les souvenirs s’apaisent, ne dit-on pas qu’après la tempête vient le beau temps. Je ne sais pas si vous avez déjà vu la Bretagne en hiver mais le nombre de maison aux volets fermés fait mal au cœur. Chaque maison a une âme, des souvenirs, c’est comme si on les mettait en pause pour qu’elles puissent taire les secrets de famille et puis les beaux jours reviennent et permettent aux âmes qui les habitent de se réveiller. Ce livre, c’est ça, avec une plume délicate, Marie Sizun nous fait rentrer dans l’intimité d’une de ces maisons, y découvrir son histoire, la faire revivre. Une très belle lecture pour ma part

Voici un roman de souvenirs, très doux, un peu nostalgique. Il parle d’une maison de vacances que l’on rejoint chaque été dans le Finistère Sud, de la famille qui l’habite alors, de la vie qui court et qui fait que l’on n’y va moins, puis plus du tout. Il parle d’une maison qui doit être vendue… et qui ne le sera pas. Pourquoi ? Lisez ce magnifique petit roman de Marie Sizun, tout en douceur et en délicatesse, plein des parfums de la Bretagne. Attachant. #monavisdelete

Un roman qui change des livres que j’ai l’habitude de lire. Très poétique et touchant, Claire nous fait vivre les souvenirs de son enfance. Une belle histoire, nostalgique et très joliment écrite.