Une page d'amour

Livre agréable à lire et qui se lit rapidement. Belle histoire dans laquelle on est vite emporté.

Un peu perplexe, tellement agacée par Jeanne. L’univers m’a plu cela dit, mais il aurait pu être plus développé. L’histoire est lente alors heureusement qu’elle est courte. Je me spoilerai la suite par contre car aucune envie de la lire et me coltiner Jeanne à nouveau.

Ça a été compliqué de me plonger dedans après L'Assommoir que j'ai adoré. J'ai trouvé l'histoire assez prévisible.

Quel plaisir que de re-découvrir ce beau verbe! Très bon moment. Je vais reprendre les Rougon Macquart!

Hélène est veuve. Elle vit seule avec Jeanne, sa fille, une enfant chétive et perpétuellement soumise à des crises de nerfs, surement d’épilepsie. La dernière va considérablement bouleverser la vie d’Hélène, dont la progéniture est le centre de ses préoccupations. Ce soir-là, donc, Jeanne connait un épisode délirant paroxystique. On est contraint d’aller chercher le tout jeune médecin Henri Déberlé, car le Docteur Bodin qui s’occupe habituellement de la famille n’est pas disponible. Henri calme l’enfant, la soigne et évidemment c’est le coup de foudre avec sa mère. Dès lors, les visites médicales pour contrôler la santé de la petite Jeanne sont quotidiennes et prétextes à toutes les papouilles dont Zola gratifie souvent les amants frivoles… Car oui, le médecin n’est pas célibataire… Sauf que cela se fait dans la chambre de la malade qui ne dort généralement que d’un œil et qui ne supporte pas de ne plus être l’unique centre d’intérêt de sa mère. Dès lors s’ouvrent une véritablement compétition entre un amant, des prétendants et une gamine pour obtenir l’attention et l’amour d’une mère complètement dépassée. Hélène saura-t-elle tourner cette page d’amour, au risque de le payer cher ? Un roman de la passion, celle qui provoque tous les sacrifices, celle qui fait sombrer dans l’irréalisme et qui mène aux plus grandes souffrances. Après les deux précédents tomes si ardus à lire, celui-ci redonne du dynamisme à la série.