Les sorcières de la République

Du féminisme universaliste ok on a compris Une rédaction qui ne porte rien d'intéressant

J'essaye, je me force mais je passe à autre chose. Infinissable, sans but, aucune morale, fiction tordue et sans sens.

C'est la première fois en 6 mois que je n'ai pas pu finir un livre, mais je ne veux plus perdre du temps sur celui-ci, à défaut de sauter quantité de pages. Ce livre part pourtant d'une idée intéressante (et feministe !) que l'autrice a gâché selon moi à coups d'une narration incompréhensible que je pourrais qualifier de logorhée. Des anaphores inutiles, des chapitres qui n'apportent rien, une narration qui, en cherchant la parodie (je pense au personnage de la journaliste Marjolie Pithiviers), est très vite grotesque puis tout simplement fade... J'aurai dû rester accroché au récit, savoir ce qui s'est passé pendant ce "Grand Blanc". Il n'en sera rien pour moi. Je ne le saurais pas et tant pis, mais pour ma défense il aurait fallu, à mon humble avis, privilégier un récit plus linéaire (je passe sur les digressions importantes aux multiples références antiques) et à la narration plus simple, plus clair et sans les changements de genre (on passe du registre direct à l'acte de pièce de théâtre, de la pièce de théâtre à l'échange épistolaire, sorties du genre monologique dominant pendant le reste du livre qui sont, je le pense fortement, les pages du livres les moins intéressantes et les plus caricaturales, dans le mauvais sens du terme. J'ai finalement renoncé quand je suis rendu compte que je n'avais plus aucun plaisir à lire ce livre, qui devenait comme une corvée, et lire étant pour moi un plaisir je m'y refusais. Attention donc, tous les OVNI littéraires ne sont pas dignes que l'on s'y attarde, mais si l'envie vous prend, n'ayez aucun regret à renoncer à celui-ci...