Isidore a onze ans et est le dernier d’une fratrie de 6 ans tous autant surdoué.es les un.es que les autres. Pas facile alors d’évoluer au sein de cette famille quand on est « normal ». Et quand un drame survint, il semble être le seul à pouvoir exprimer de l’empathie et des sentiments.
Isidore mène sa vie d’ado pas comme les autres, dans un environnement pas comme les autres. Il se cherche, il réfléchi sur le monde, tente plusieurs fois de fuguer, s’ouvre au monde et s’interroge.
C’est un petit bijou. Un livre empreint de douceur, de mélancolie profonde, de tristesse et de sourires.
On éclate de rire puis soudain on pleurs, quelques pages plus tard. En tout cas j’ai pleuré. Deux fois. Et c’est bien la première fois que ça m’arrive. Mais clairement, je n’étais pas prête à lire ce que j’allais lire. Isidore nous saisit, nous emporte. On le voit grandir, s’affranchir, se détacher, s’affirmer. On n’a pas vraiment envie de le laisser et de fermer le livre. On a juste envie qu’il continue de nous raconter ce qui se passe sous ses yeux.
Comme dit Eva Bester « En la lisant, on sourit beaucoup tout en sachant qu’un spleen métallique peut nous happer le coeur en une ligne. »
Un vrai petit bijou
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