Paresseux

Daredevil (2022) vol 1: le poing rouge. Après les runs mémorables de grands messieurs (Frank Miller, Brian Bendis, Ed Brubaker, Charles Soule…), le surestimé Chip Zdarsky continue son run paresseux. Je m’explique: Cet « auteur » se contente de recycler des idées déja exploitées en les agrémentant de coups de théâtre spectaculaires mais faciles: •Daredevil en prison? : déja lu dans le run d’Ed Brubaker, en bien mieux. •La prise de pouvoir du Caïd dans « devil’s reign »? , du réchauffé de l’excellent « Dark Reign » de Brian Michael Bendis. • Les enfants pourpres? Déja bien mieux traité dans le run de Charles Soule. •Et maintenant Daredevil qui prend les pleins pouvoirs pour le bien commun, flirtant avec le côté obscur? Déja bien mieux traité dans le Shadowland d’Andy Diggle. Seule vraie « innovation », Elektra qui devient Daredevil, mais c’est une vraie trahison de l’âme de son personnage, qui est ici mal écrit et agit le plus souvent de manière totalement contre nature de ce qu’elle a fait auparavant. Bref le tout est sauvé par les trés beaux dessins de Marco Checchetto mais Chip Zdarsky est pour moi un imposteur au pays des grands auteurs de comics et en particulier de Daredevil. Un run que je suis par amour du personnage mais que je trouve laborieux… En espérant que la nouvelle série Punisher qui croise celle ci soit plus réussie.