Impératrice de pierre mais gants de velours.

« L'impératrice de Pierre » écrit par Kristina Sabaliauskaitė était une découverte pour moi qui ne lit d'habitude pas de roman Lituanien et encore moins sur la Russie. Mais ayant vu que ce roman était un Best-Seller dans différents pays et livre de l'année en Estonie je me suis laissée tenter par l'offre de Gleeph de m'offrir ce livre en échange d'une chronique. Lorsque j'ai débuté la lecture je me suis demandée si j'allais vraiment être intéressée par la vie de ce qui était pour moi une inconnue. Le livre débute sur l'agonie, heure par heure, de l’impératrice Catherine I de Russie qui va nous raconter sa vie ; de son enfance, partie de rien, à son couronnement. Le début du livre peut paraître fastidieux (la mise en place des personnages, les mots russes qui ne sont pas expliqués). Mais rapidement j’ai été emportée par les péripéties de sa vie ; je découvre une femme intelligente, pleine de ressources et qui sait ce qu'elle veut. Plus qu’une photo de la Russie au 18ème siècle, c’est un regard sur la vie des femmes de cette époque. C’est un roman historique, et je n’ai pas pu m’empêcher de lire Wikipédia à chaque passage historique évoqué afin d’en savoir les moindres détails, mais c’est aussi un roman d’amour et cette face du roman qui m’a donnée envie de tourner les pages. C’était un livre agréable à lire, divertissant et qui m’a permis d’en apprendre plus sur la Russie à cette époque. Je suis souvent frustrée des livres en plusieurs tomes car j’ai peur d’avoir du mal à me remettre dans l’histoire, à voir si le tome 2 sera à la hauteur.