Azalili- 25/01/2021

« Honjok » de Francie Harley & Cristal Tai - Éditions Leduc.

Je ne suis pas forcément une grande fan des livres sur le développement personnel... Mais j’avoue que celui-ci « tombe à pic » dans ma vie. Le principe du Honjok arrive de la Corée du Sud : « Hon » pour seul, et « Jok » pour tribu. Ne vous méprenez pas, cela ne signifie pas que ce livre revendique qu’être seul c’est mieux, (je suis moi-même tombée dans cette idée reçue). C’est savoir se ressourcer et explorer ses envies solitaires autant sur un plan créatif (art, peinture, musique, danse...) que contemplatif (marcher, boire un thé, écouter de la musique méditer... ) afin d’être mieux à l’écoute de ses propres désirs. Que se soit une solitude choisie ou subie. Cela permet ensuite d’être plus à l’écoute, de passer pleinement du temps avec nos proches et amis lors de retrouvailles... Honjok donne quelques pistes pour se questionner sur qui vous êtes, vos envies profondes, afin d’avancer vers une meilleure connaissance de soi, d’aller mieux pour soi et NON pour les autres , éviter la comparaison. Le phénomène Honjok s’amplifie en Corée du Sud et au Japon (sous le nom de Ohitorisama) . En Corée du Sud, il devient social et contestataire : un mouvement #nomarriage pour les femmes qui ne veulent plus subir le mariage sous le joug familial, à 30 ans une femme célibataire est vue comme dépréciée et au Japon comme un « gâteau de Noël » (périmée). Ces jeunes coréennes du sud veulent de plus en plus obtenir leurs indépendances , coupant liens avec traditions obsolètes patriarcales, en passant par des choix « chocs »pour un pays où la beauté féminine doit être une valeur sûre : coupe courte et briser son maquillage par le biais de vidéos sur le net... Pourtant, ce pays reste en « haut du podium » , ou la chirurgie esthétique ne cesse d’augmenter depuis une décennie...