Premier volume de la populaire saga !

Que d’heures, j’ai pu passer à jouer à The Witcher 3 : The Wild Hunt, ainsi que ses deux DLC. Un jeu que j’ai même terminé à trois reprises, deux fois sur PS4 et une fois sur Nintendo Switch. Plus tard, j’ai prolongé l’expérience en regardant la série Netflix. Autant dire que tout m’incitait à me plonger dans les livres d’Andrzej Sapkowski. Je dois reconnaître que pour moi, le mètre étalon de la Fantasy reste l’œuvre de Tolkien. Et j’ai toujours ce réflexe de comparer toutes les oeuvres de Fantasy, leur richesse et la cohérence de leur univers, à celui développé dans la Terre du Milieu. Sapkowski n’est certes pas un éminent philologue, mais il a créé un monde riche et cohérent. Dès les premières pages, on comprend qui est Geralt De Riv. Sa place dans cet univers et la manière dont les autres protagonistes interagissent avec lui. Fruit d’une mutation, Geralt est un sorceleur. Un être génétiquement modifié en vue d’accroître sa force, et ainsi tenir tête aux créatures qui peuplent ces régions hostiles. Ni homme, ni magicien, il est considéré comme un paria par des hommes qui louent ses services, moyennant rémunération, pour se débarrasser des spectres, goules, striges, wyverns et autres monstruosités. The Witcher Livre 1 : le dernier vœu se présente comme un recueil de nouvelles, ayant pour fil conducteur Geralt, qui au cours d’une halte dans un temple pour recouvrer ses forces, va se remémorer ses aventures passées. Introduisant au passage des protagonistes bien connus (Yennefer, Jaskier…) qui auront leur importance dans les volumes qui suivront. En ce qui concerne le style. Il est simple, mais parfois un peu désuet et ampoulé. Ce qui lui donne une patine médiévale qui correspond assez bien à l’univers, qui se veut être une synthèse des traditions européennes, de son folklore, ses contes. Amusez-vous à relever au gré des nouvelles les allusions à « La belle et la bête », « Blanche-Neige et les Sept Nains » voir même « Cendrillon ». Il me tarde de poursuivre les aventures de Geralt en m’attelant à la lecture du Livre 2