Un piège immense. Il suffit de la seule première ligne pour tout comprendre à l'avance.
Patiemment, le geste fatal (qui semble pourtant impulsif sur le moment), est préparé, embryonné dans chaque année, chaque mois, chaque minute passée au coté de cette femme abjecte, dont l'ambivalence terrible nous amène tout de même à ressentir une étrange empathie pour elle. Lewisohn décortique patiemment la psychologie d'Anne (que c'est peu étonnant de voir que Freud adorait ce livre), et nous emprisonne en même temps d'Herbert dans ses filets.
Quelle injustice tragique que Lewisohn ai été quelque peu oublié, ça me fait le même effet que pour Wassermann, un grand romancier début de siècle, scandaleux dans son propos mais qui vise avec une telle justesse que ç'en devient insupportable pour son époque
Le destin de Mr Crump
0aime∙0commentaire
Votre commentaire...
Le destin de Mr Crump
Ludwig Lewisohn
Romans étrangers
Une poignée de cendre
Evelyn Waugh
En lisant Tourgueniev
William Trevor
L'état des lieux
Richard Ford
Le supplice des week-ends
Robert Benchley
Dans un jardin anglais
Anne Fine
La Trilogie de Cornish. Les Anges rebelles, Un homme remarquable, La Lyre d'Orphée
Robertson Davies
Moustiques
William Faulkner
Chez nous
Marilynne Robinson
Sans nom
Wilkie Collins
Le chef-d'oeuvre
Anna Enquist