Difficile d’expliquer de manière fidèle la déception que j’ai eu en lisant cette pièce. Adorant l’écriture de Christophe Pellet par ailleurs, on m’offre celui ci, qui souffre d’un cruel problème de fond. Un des principaux sujets, la transidentité du personnage principal, semble traité de la pire manière possible. Essentialisant, stigmatisant, fetichisant, donnant la parole à tous les points de vues mis à part celui des principaux concernés, ce pauvre garçon est obligé d’être aimé comme un duo féminin - masculin, et d’être traité comme tel dans l’écriture. Un homme transgenre comme le cercueil de son cadavre féminin, entouré de bisexuels en mal de sensations fortes. Est-ce qu’un jour on pourra parler de transidentité au théâtre pour ce qu’elle est, et non un processus ou un manifeste pour la bien pensance? Des beaux passages néanmoins quand ça concerne d’autres personnage. J’espère avoir mal compris.
Mal compris?
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