Pas aimé du tout !

Le tout premier roman de Michel Bussi n’est pas son meilleur, loin s’en faut ! Je vais être honnête et dire que j’ai eu toutes les peines du monde à aller au bout de ce tout petit roman de 200 pages. L’intrigue se déroule sur 24h, 24h pendant lesquelles Paloma, la jolie étudiante pas farouche accompagne le brillant (mais aussi séduisant) universitaire Roland Bersgson à travers tous le pays de Caux à la recherche d’un trésor caché dans une énigme dissimulée dans les roman de Maurice Leblanc, la série des Arsène Lupin. Déjà, si on connait mal Arsène Lupin (ce qui est mon cas, je n’ai lu que « L’Ile aux Trente Cercueils »), si on n’a jamais mis les pieds en Normandie et si les énigmes style « da Vinci Code » vous font doucement rigoler, vous allez trouver le temps long. A moins de le prendre au second degré comme une parodie dudit « Da Vinci Code », pas moyen de trouver son compte dans ce roman. Les énigmes sont tellement tarabiscotées qu’on décroche très vite, le personnage du professeur, avec sa manie de s’adresse à son étudiante de façon ampoulée, de changer de moyen de transport tous les 10 kilomètres, de tout savoir sur tout et de connaitre tout le monde, frôle le ridicule. La coïncidence du collier est énorme, et le road trip sur les traces de Maurice Leblanc/Arsène Lupin ne donne même pas envie de lire ce dernier, ce qui est quand même le comble ! On arrive au bout du livre péniblement, sans jamais avoir été véritablement convaincue par la crédibilité du propos. Je ne dis pas qu’on croyait au propos du « da Vinci Code », mais Dan Brown sait mieux s’y prendre pour capter son lecteur. Ici, Michel Bussi m’a perdu en route au bout de 30 pages, et ne m’a jamais réellement retrouvé !