Le narrateur apprend la mort d’une femme qu’il a aimée et qui l’a quitté.
Après son départ, il s’est enfermé dans son appartement, n’en sortant que très rarement.
La mort de cette femme déclenche en lui une cascade d’événements. Il va nettoyer de fond en comble son appartement, le quitter et jeter la clé dans une bouche d’égouts.
Désormais il va vivre dans la rue, ne quittant pas le quartier du Père Lachaise.
Il a ses habitudes, chaque jour un rendez-vous muet ou presque avec des cabosses de la vie eux aussi. Il rencontre une chienne sur la tombe d’une petite fille. Il la baptise Minuit, car elle ne le rejoint qu’à cette heure là toutes les nuits. Jusqu’au jour où elle ne repartira plus.
Chaque rencontre déclenche en lui des souvenirs qu’il avait enfouis au plus profond de lui et dont il ne voulait plus.
Peu à peu son passé se découvre et il s’enfonce dans la nostalgie et les regrets.
L’exil et le mal du pays sont présents à chaque page.
Ce roman empreint de poésie, se déroule au cœur de l’hiver, en février. Et dans cette couleur si particulière du petit matin, bleu nuit, on sent approcher le printemps avec les amandiers et leurs fleurs qui annoncent une période plus douce.
Un coup de cœur, tout comme le premier livre de cet auteur.
Beaucoup de délicatesse dans l’écriture malgré l’âpreté de certaines situations.
Coup de cœur
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