Parole de lectrice- 16/06/2019

Magnifique

Quand Damya, hier danseuse talentueuse en pleine ascension, aujourd’hui brisée par une balle à la terrasse d’un café parisien un soir de novembre 2015, se voit confier le casting de figurants qui devront jouer des rescapés des camps dans une adaptation cinématographique de «La Douleur» de Marguerite Duras, Paris, capitale meurtrie, devient un ballet et Hubert Haddad son librettiste. Les mots pleurent, chantent, célèbrent la force vitale de la Ville-Lumière, l’instinct de résilience, la victoire du beau, et font danser les anonymes cabossés, les efflanqués. Un roman d’une immense poésie qui agit comme un onguent. À lire !