Addictif

Après avoir découvert « La femme de ménage » de Freida McFadden, que j’avais trouvé sympa mais sans plus (certainement parce que j’en attendais trop), c’est avec un peu d’appréhension que j’ai commencé son dernier roman, « La psy », paru chez City Éditions. Ethan et Tricia sont à la recherche de la maison parfaite pour fonder une famille. Lorsqu’ils arrivent pour visiter un manoir ayant appartenu à Adrienne Hale, une célèbre psy mystérieusement disparue quatre ans plus tôt, une tempête de neige les oblige à passer quelques jours sur place. D’étranges phénomènes ne tardent pas à se manifester, et Tricia, qui souhaite quitter les lieux rapidement, découvre une pièce secrète contenant les entretiens d’Adrienne avec ses patients. Pour passer le temps, elle commence à écouter certaines cassettes… Avant toute chose, il est préférable de savoir que, cette fois encore, nous sommes face à un thriller grand public. Rien de péjoratif là-dedans, mais il est important de le savoir pour éviter les déconvenues. Si vous recherchez quelque chose de profond ou de très sombre, je vous conseille de passer votre chemin. Une sensation de huis clos, ainsi que des événements angoissants, rendent l’ambiance anxiogène, ce qui donne lieu à une intrigue prenante. J’ai beaucoup aimé l’alternance passé/présent qui rythme le récit, me permettant ainsi de ne ressentir aucun ennui. Même si je n’ai pas ressenti d’attachement particulier pour les personnages, cela ne m’a pas empêché d’avoir très envie de découvrir le fin mot de l’histoire, qui m’a réservé bien des surprises. Le suspense est habilement maîtrisé, les révélations sont machiavéliques, et le dénouement est d’un cynisme que j’ai adoré et qui m’a régalé. En résumé, ce véritable page-turner m’a fait passer un excellent moment. À découvrir si vous souhaitez une lecture sans prise de tête et terriblement addictive.