Viviane.Dhoury- 03/08/2023

Une romance historique

Après avoir lu l’enfant du train de la même auteure, j’avais très envie de découvrir « les dernières heures » . C’est une histoire que j’ai bien aimée, même si certaines situations auraient gagné à être plus développées pour la crédibilité de l’histoire. Pour moi ce roman est davantage une romance historique qu’une fiction sur cette période historique ce qui explique sans doute que certains faits aient été juste survolés. Si l’on fait abstraction de cela, c’est une histoire qui m’a beaucoup plu. Elle se raconte sur une double temporalité, en 1944 et en 1963. En 1963, Joséphine, la fille d’Élise, qui vit à Trégastel en Bretagne, découvre chez sa tante à Paris des lettres datant de l’après-guerre qui étaient adressées à sa mère. On va ainsi remonter le fil de l’histoire. En 1944, nous sommes sous l’occupation de Paris par les nazis et on rencontre Élise qui a du mal à cacher sa répulsion envers ces envahisseurs. Elle participe d’ailleurs à la résistance en contribuant à l’expatriation d’enfants juifs vers la zone libre. Elle va rencontrer Sebastian, un soldat SS en désaccord avec son pays, qui va la sortir d’une situation très critique… La plume de l’auteure est fluide, les personnages principaux sont bien travaillés et attachants. S’agissant principalement de femmes, l’auteure s’est exercée à décrire leurs ressentis en temps d’occupation et post-guerre en créant des personnages imparfaits et touchants. C’est donc une bonne lecture pour moi, j’ai passé un très bon moment et si vous aimez les romances historiques, ce roman est fait pour vous. Il faut l’aborder comme une romance car vous n’apprendrez rien de nouveau sur cette période de l’histoire.