Une plume qui sait jouer entre le tragique et l'ironie
Un roman sur fond de seconde guerre mais des faits historiques peu présents, ce n'est pas non plus le but du récit même si l'autrice a bien travaillé certains points pour que l'histoire reste dans son contexte.
Tout au long des chapitres Carole Declercq va subtilement nous parler de culpabilité, de trahison, de honte, d'honneur, et elle réussit très bien à entraîner son lecteur dans diverses émotions.
La plume sait jouer entre le tragique et le comique de certaines situations, elle sait aussi manier l'ironie et quelques réparties (surtout de Marianne) sont très croquignolesques, ce qui a le don d'alléger le récit et de nous faire regarder ce pan de l'histoire d'un autre œil.
Les personnages sont bien travaillés, on suit leur histoire avec un réel plaisir couplé à une bonne dose de curiosité.
Je regrette juste le chapitre d'introduction qui est beaucoup trop long avec des passages inutiles.
Certes il amène au but du récit mais pour moi il spoile d'avance le destin des 2 personnages principaux ce qui enlève un peu de suspense.
D'autant plus qu'on ne retrouve pas ce petit-fils confident à la fin du roman et que rien ne nous indique qu'elle fut l'impact de ces révélations.
Juste un léger bémol qui n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu à cette lecture.
Je me suis même noté 2 autres titres pour voir si cette plume est toujours aussi prenante : Un autre jour pour mourir et Les heures insouciantes (premier d'une trilogie).
Une plume qui sait jouer entre le tragique et l'ironie
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