« Ce qui fait la beauté de ce petit livre, dont les lignes font un archipel dans une étendue de silence préservé, croissant tandis que les phrases s’amenuisent jusqu’au murmure. Lu à voix haute, la Voix sombre fera entendre, à qui saura le faire sien, ses propres voix « chères qui se sont tues ». (Denis Podalydès, Libération, 23-24 avril 2016)
La voix évolue tout au long de notre existence. Elle a sa vie propre, accrochée intimement à la nôtre et nous survit pourtant après notre mort dans la tête de ceux qui l’ont entendu sans qu’ils puissent la rendre tangible au présent. Cette voix est peut-être celle qui nous offrirait le réconfort après la disparition des êtres chers tant qu’elle résonne en nous-mêmes. Suivons la réflexion si douce et poétique de Ryoko Sekiguchi sur la voix des ondes…
La voix du réconfort
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La voix sombre
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