Evergreen13- 27/06/2022

Fin du monde 🗽🇺🇸👎

En descendant chercher un grill dans sa cave pour le diner, Noah Gibson ne s’imaginait pas que lorsqu’il remonterait dans son appartement, il se retrouverait seul au monde… Alors qu’il farfouillait dans le bazar de sa cave pour y trouver cet ustensile, un sifflement strident et une onde lumineuse d’un rouge intense lui ont fait perdre connaissance et accessoirement, éradiqué l’humanité. Tous les humains se sont littéralement évaporés, laissant sur place les vêtements qu’ils portaient, petits tas dérisoires du genre humain. Au début, Noah ne comprend pas, puis il sillonne les rues de son quartier et se rend peu à peu à l’évidence : il n’y a plus personne, seuls les animaux ont survécu. Mais pourquoi Noah a-t-il été épargné ? Et si lui l’a été, peut-être y-a-t-il, sur Terre, des hommes et des femmes qui sont comme lui, à la recherche de leurs semblables et de la raison de cette apocalypse ? Mon avis sera mitigé car si j’ai bien aimé la première moitié du livre, je n’ai pas accroché à la suite. Je m’explique : les chapitres « purs post-apocalypse » où Noah se retrouve seul dans New-York, où il cherche désespérément la trace d’autres survivants, ses réactions, ses réflexions, sa rencontre avec les animaux, l’hiver qui s’installe, tout ceci m’a intéressée et j’ai lu ces parties assez fébrilement. Ensuite, le livre bascule dans une sorte de remake biblique et là, j’avoue que je me suis vraiment ennuyée… Ce n’est pas faute aux multiples rebondissements créés par l’auteur mais je n’ai pas adhéré à son discours ni à sa philosophie. De plus, le lecteur reste sans réponse à de multiples questions … L’auteur fait référence au livre de Richard Matheson Je suis une Légende : je vais donc lire ce bouquin, pour comparer, « l’original » étant souvent mieux que la copie.