Je suis mitigée, comme un peu tout le lectorat français. Cependant, je crois que le livre est profondément « japonais » dans le sens où les thèmes abordés sont des problèmes sociaux récurrents là-bas. Ici on parle des idols, des obsessions qui en découlent, de troubles mentaux ignorés, silenciés, du phénomène hikikomori… le livre est je pense très pertinent pour la jeune génération japonaise d’où son succès. Comme je suis un peu familière avec certains sujets, ça m’a permis de mieux apprécier le livre même si au début je partais assez perdante quant à mon intérêt pour cette lecture.
Il faut dire que le style d’écriture est difficile à cerner. Au début, on dirait une fanfic Wattpad écrite sur l’ordi à 4h du matin et ensuite on fini par comprendre qu’en fait c’est plutôt à quel point le flot de pensées des personnes neuro-atypiques et/ou malades est difficile à suivre et à comprendre, à l’image d’Akari, elle-même incomprise et mise de côté.
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La conclusion est-elle triste ? Moi je la vois plus comme réaliste. Akari est sans issue : si il n’y a plus d’idol, que lui reste-t-il ? Une famille détruite ? Une maladie ? Une faiblesse omniprésente ? Une inadéquation à la société qui l’entoure ? Un manque d’empathie ? Une apathie peut-être ? Je pense que même si le livre est difficile à lire, si les sujets susmentionnés dans le premier paragraphe vous touchent, il y a une lecture rapide et intéressante à faire. Mais si vous cherchez un style complexe avec un travail plus conséquent sur la trame narrative, passez votre chemin.
🎧 Dorures et ordures
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