La mémoire est un sac à souvenirs. Les nôtres, ceux de notre enfance, puissants. Et puis ceux de nos parents. Tellement lourds.
Surtout quand on est à moitié irlandais, à moitié allemand. Tacheté, comme ils disent.
Surtout quand on grandit entre la haine des Anglais et la culpabilité allemande. Comment crier qu'on ne nait pas nazi, quand on est enfant ? Quelles racines trancher pour devenir adulte sans être bancal ?
Dans les rues d'Irlande, Hugo, ses frères et sœurs sont maltraités par des garnements, par des adultes aussi parfois. On leur reproche les millions de morts juifs, on les menace, on les tabasse.
A la maison, la douceur maternelle, de cette allemande qui s'est dressée contre le régime d'Hitler, et la rage paternelle s'affrontent. Sous le toit du père, interdit de parler une autre langue que l'irlandais. Sous peine de coups de ceinture. La famille doit servir l'engagement.
Un roman autobiographique très beau. Dans la veine de Salinger.
Très beau
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