Chef d’œuvre

Comme pour les Notes pour une histoire de guerre, Gipi nous plonge sans aucune information dans un monde dévasté et hostile. On y rencontre une famille cherchant à y survivre sans trop savoir où le scénario va nous emmener. C'est encore très très noir même si on sent que l'espoir est quelque part et est formalisé par un cahier de note, seule attache possible à une forme d'humanité. Les dessins griffonnés accentuent encore plus l'ambiance macabre et l'on reste hypnotisé par la cruauté jusqu'au bout. Publié par @futuropolis en 2017, on notera également un travail de traduction incroyable de Hélène Dauniol Renaud tant la diction et la ponctuation des dialogues sont centrales. Un vrai coup de cœur