"Personne dans cet amas de corps n'a assez d'ironie pour apprécier la situation"
Atlanta, octobre 1970. C'est un grand jour, de ceux qui marquent le sport. Après plus de trois ans à être privé de sa licence suite à son refus de d'aller combattre au Vietnam, et déchu de son titre de champion, Mohamed Ali enfile à nouveau les gants.
Ce combat, cette "victoire sociale" comme le nommera Ali lui-même, est bien plus qu'un retour aux sources. C'est une revanche, et c'est Jerry Quarry, Irish Jerry Quarry qui en fera les frais.
Elie Robert-Nicoud raconte, à un rythme effréné, ce combat mythique consécutivement à un braquage digne des meilleurs polars.
Près de deux cents gangsters noirs sont braqués cette nuit là, eux qui avaient été appâtés par l'appel d'une soirée de paris illégaux. Ils sont déshabillés, et entassés dans une cave pendant de longues heures, menacés par des hommes masqués et armés ...
Tout le déroulé de cette histoire est passionnant, surtout en sachant que tout est absolument vrai. L'auteur prend bien soin de signaler la part d'imaginaire, ou plutôt les spéculations et les déductions que l'on peut faire au vu des différents éléments.
Le livre se dévore, d'une traite. L'auteur est un vrai passionné, qui sait partager son intérêt pour le noble art avec beaucoup de simplicité.
"Personne dans cet amas de corps n'a assez d'ironie pour apprécier la situation"
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