Ça démarre comme un bon Westlake. Un projet de vol de voitures sur fond de vengeance, une association atypique de malfaiteurs et, en prime, une double intrigue qui nous fait rapidement entrevoir le désastre à venir... C'est bien vu, on y retrouve toute l'imagination et la malice de l'auteur, la verve de ses personnages. Las, on se perd dans d'interminables préparatifs, reportant en fin de roman le moment où tout dérape et c'est bien dommage, car Westlake est souvent le meilleur à ces moments critiques, où tout semble perdu. Dortmunder semble à côté de la plaque, la fin est rapidement évacuée, consacrant un échec cuisant... Déçu donc, d'autant que j'adore le titre, une expression qui colle bien à de nombreuses situations ! 😊
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