D’aucuns disent qu’il ne s’y passe rien. Ah non, c’est faux, tout à fait faux. On y entend les notes hésitantes d’un enfant que l’éducation musicale ennuie. On sent ses petits doigts rétifs à l’académisme musical. On ressent la lassitude d’une femme qu’un crime fait sortir des rails dans une douce dérive. On y boit. Beaucoup. Des ballons de rouges. Je jurerais m’être senti ivre, de cette ivresse qui endort sur un lit de coton. C’est une bonne compagnie que ce livre, que cette femme qui glisse. On glisse avec. Jusqu’à se coucher.
C’est un livre de sensations qui a la très délicate attention de savoir se rouvrir à qui l’a déjà lu et ne s’en lasse pas.
L’ivre.
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