Anne.Grimm- 23/06/2021

Malaise

C'est déroutant, malsain et moralisateur à souhait. Je m'explique. C'est mon premier Alain Damasio, on m'avait prévenu d'une certaine prise de position dans ces romans. Et elle était là. En soit, je pense que c'est mal amené et le poème de fin a gâché cette nouvelle. Novak, c'est notre héros, il court. Une performance incroyable qui plus est sauf, quand on comprend pourquoi. Et là c'est autre chose qui se joue. 《Il veut la sauver. Mais le danger, c'est elle.》 Les phrases et les chapitres sont courts et percutant. J'étais dedans pas de doute. J'ai ressenti la douleur et les angoisses. Seulement il y a un hic et on présente les agresseurs par leur sexualité, ni plus ni moins. On assiste impuissant à une agression, qui n'a pas de sens pour le récit. (En ce sens : La victime n'exprime même pas le besoin de s'exprimer et va bien !). Ce n'est pas le sujet, alors il est passé sous silence. Et pourtant ça se passe dans la réalité. Déjà premier point que je n'ai pas admis. Ensuite on prend d'assaut la 《jeune génération》, comme étant le "problème". Et ça me pose problème. ^^ La nouvelle s'arrête à une pamoison de Novak devant une vie sans écran. Qu'il a d'abord combattu, détesté et qui a fini par le désintégrer. Pour enfin renaître. Mais cette utopie ne peut refléter une belle portée à mon sens. Enfin on termine le récit par un poème intitulé 《Une vie passée a caresser une vitre.》Et là, c'est le drame. Rien que le titre vous donne une idée de ce qui sera dépeint avec un vocabulaire "jeune" mais qui descend toute une génération. Je ne la trouve pas utile au récit, et surtout trop porté sur une morale qui va forcément aller à l'encontre de l'objectif. 🏃‍♂️🤳⌚🎢🪀🎲🖼🎞🗺💳⛓👮‍♂️