lucas_boquet- 13/11/2024

Climax prématuré

Feignant d’être ce qu’il n’est pas, ce troisième volume de 𝘛𝘢𝘯𝘬 𝘊𝘩𝘢𝘪𝘳 déconcerte et interroge, simulacre d’un dénouement aussi spectaculaire qu’inopinément hâtif. Le Professeur, être protéiforme désirant ardemment se dénicher un exutoire à sa solitude antédiluvienne - remède inespéré incarné en la personne de Nagi - semble avoir été défait, occasion manquée pour un personnage multiséculaire affligé par la fugacité de l’humain qui avait tant à offrir. Ce qui achève véritablement d’interloquer, c’est bien cette ellipse soudaine, annonciatrice s’il en est d’un renouveau scénaristique fortuit. Qui plus est, la dernière page fait office de prélude à de nouvelles hostilités, la fratrie Taira se réunira donc en février prochain pour un quatrième tome attendu au tournant. Curieux, mais loin d’être déplaisant.