Artemissia- 19/01/2024

Toujours aussi bon 💖

Dès son annonce, j’ai su que j’allais me jeter dessus. Déjà, parce que ce manga c’est toute mon adolescence, ce moment de nostalgie avec une ambiance et des personnages hauts en couleur. Pour cette version nettoyée et révisée, j’ai apprécié les pages couleurs et bi chromées. D’ailleurs, elles ont un grammage plus élevé pour un confort de lecture assuré. Et puis, c’est doux au touché, ça compte ! Pour l’histoire, nous faisons la connaissance d’un sacré trublion en la personne de Sakuragi Hanamichi, et sa bande de comparses. Notre héros n’a pas de bol en amour, et il fait son entrée au lycée en haïssant le basket-ball de toutes ses forces, car la dernière fille à lui avoir mis un râteau est amoureuse d’un joueur de basket. Ce qui est paradoxal quand on sait ce qu’il deviendra par la suite. Le bouleversement, là où tout va changer, c’est une rencontre à peine fortuite avec la belle Haruko Akagi qui voit en Sakuragi un fort potentiel pour devenir joueur de… basket-ball. Sakuragi qui rêve de sortir avec elle, du coup, décide de donner sa chance à ce sport qu’il déteste tant. Tout commence à cause d’une histoire d’amour… et d’amour propre ! Ce premier tome est essentiellement centré sur l’humour et les situations burlesques avec pas mal de gags. Sakuragi est un garçon au tempérament fort qui se retrouve toujours à jouer les clowns de service, un peu à l’insu de son plein gré. Avec ses airs de bad boy avec sa coiffure de furyô, il n’est pas très apprécié, mais il s’en fiche. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour pour une fille. Bien évidemment, rien ne se passe comme notre héros le voudrait. C’est très drôle et j’ai beaucoup ri avec ce premier tome qui pose les bases. On rencontre également, Kaede Rukawa (le fameux), le rival et dont les filles sont folles. Kaede Rukawa est un as du basket et même si Sakuragi a une haute opinion de ses capacités, il est encore loin d’égaler Rukawa, enfin pour le moment. Je n’ai pas vu les pages défiler. Alors certes, le manga est vieux, il date des années 90, pourtant, il passe plutôt bien même en 2024. Enfin, l’histoire et l’humour, car en ce qui concerne le graphisme, pour l’instant le style d’Inoue Takehiko se cherche encore. Quoi qu’il en soit, Slam Dunk a ce petit truc qui a su m’accrocher dès le départ, moi qui ne suis pas fan de basket-ball. Déjà, par des personnages forts et un héros charismatique même s’il a ce côté clownesque qui le rend bien souvent ridicule au possible. Ensuite par cette envie de savoir jusqu’où le héros va pouvoir aller dans cet univers qu’il découvre à peine. Malgré tout, il a la gnaque ce garçon et en refermant ce premier tome, je n’ai qu’une envie : le suivre dans son ascension et voir son évolution. Voilà un début accrocheur, haut en couleur avec un scénario mêlant les premiers émois amoureux et le début d’un ado dans le milieu du sport et du basket-ball, le tout saupoudré d’un humour plus que bienvenue. Bref, si vous ne connaissez pas et que vous cherchez un bon manga pour vous introduire au monde du basket-ball, Slam Dunk et cette nouvelle version sont parfaits à mes yeux.