Douceur

La douceur est le premier qualificatif qui me vient à l’esprit pour définir ce roman. Ce roman nous mène à la rencontre de cinq personnages très différents, ayant pourtant tous une essence commune : aucun d’eux n’est réellement heureux, dans son emploi ou sa vie personnelle. Ils ont tous des rêves au fond d’eux qu’ils n’osent pas réaliser, ou rien qu’imaginer amorcer, de peur d’échouer. Au détour d’une bibliothèque, à la découverte d’une femme à la belle intuition, ce livre nous apprend qu’il n’est jamais ni trop tard, ni trop tôt, pour réaliser ses rêves. Et que parfois, il suffit juste de la bonne opportunité ou de la bonne rencontre, pour que les choses se présentent à nous, parfois différemment de la façon dont nous les imaginions, mais de la plus belle des manières. C’est un livre au rythme fascinant, qu’on ne veut plus lâcher. Les histoires de nos cinq personnages, s’apparentant à des nouvelles indépendantes, et pourtant toutes liées entre elles d’une façon ou d’une autre, viennent toucher le lecteur au cœur. Parfois, des larmes ont perlé au coin de mes yeux, parce que c’était simplement beau et puissant, et que c’est avec émotion que je me suis reconnue entre les lignes de ce livre.