De et par Keanu Reeves

Bon, il n'est pas seul sur le projet, il s'est entouré d'un scénariste de qualité, Matt Kindt (Folklords, Mind MGMT) et de Ron Garney pour les illustrations (Captain America), et surtout ce projet va devenir une série animée et un film sur Netflix. On va poser une chose. Je suis grand amateur des films avec Keanu Reeves depuis longtemps, et fan de John Wick... Donc cette chronique ne sera pas forcément la plus partiale que j'ai, que je vais et que j'aurai écrit... Commençons par le début : B. (à qui Keanu Reeves prête ses traits) est mi-mortel mi-dieu et il est sujet à des crises d'ultra-violence. Il travaille pour le gouvernement américain en échange de la vérité sur ses origines et sur une façon de mettre fin à ses jours... Présenté comme ça, on se dit que le comics va partir dans de l'ultra-violence en tournant en rond dès les premières pages, mais non. D'accord, cela ne fait pas dans la dentelle niveau violence, B. menant ses missions suicide tambour battant, où les tambours sont les ennemis... Mais les flashbacks, qui lui reviennent au fur et à mesure de l'album, permettent de comprendre une partie de son passé et de le suivre à travers les époques. Le dessin de Ron Garney propose un style marqué et tranché qui colle au scénario. Cela rend le tout dynamique et la colorisation n'est pas en peine. Je ne peux que vous conseiller de le lire et partir à la découverte de ce comics qui a enthousiasmé les USA dès sa sortie...