Ce dernier tome est une apothéose, aussi bien dans le fond que dans la forme.
Plus épais que les tomes précédents, l'ouvrage fourmille de détails et de compositions soignées, présentant plusieurs planches en pleine et double page. Le découpage très séquencé et très lisible, toujours dans le style cartoon et sombre caractéristique de l'auteur, continue de rendre la lecture très fluide et plaisante.
Si elle ne suit plus exclusivement le personnage principal (se permettant des aller-retours entre les différents acteurs de l'intrigue), la narration est grandiose, se mettant au service d'un scénario aux enjeux toujours plus grands et de réflexions nuancées et complexes (sur des thématiques comme la cohabitation inter-espèces, la violence et le pacifisme comme moyen de changer la société, la place de l'individu dans les bouleversements du monde...).
La tension tout au long de ce tome ne faiblit jamais et le grand final, sans fermer toutes les portes, clot à merveille le périple spirituel commencé par mon rat préféré six tomes plus tôt !
C'est avec enthousiasme et curiosité que je me tourne vers les spin-offs du Monde Cannibal (Alphas, Chemins croisés, Lyra), en attendant une éventuelle suite ! :)
Voilà la fin du second cycle (infini) de Solo.
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Solo. Vol. 6. La fin d'un cercle infini
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