Central Station.
Un immense hub où se croisent et se rencontrent humains, robots, intelligences artificielles, et créatures.
Des milliers de vies s'assemblent, se ressemblent, s'entremêlent. Grâce à leur nodule, implantés à la naissance, les êtres sont tous reliés à la Conversation – communication constante de l'esprit.
Après des années sur Mars, Boris Chong revient sur Terre et à Central Station. Il est alors le fil conducteur des récits de vie qui nous sont contés : une ex-amante, un enfant étrange, un prêtre-robot, une créature assoiffée de données ou encore un homme dénué de nodule.
Lavie Tidhar nous dépeint ici un futur réaliste et captivant à l'aide d'une plume riche et efficace.
Le récit se découpe en petits récits dans lesquels nous apprenons à connaître les personnages, dans lesquels les destins se nouent et les liens se brisent.
Il s'agit d'une science-fiction qui prend son temps et qui se questionne sur la mémoire, les souvenirs – avec Weiwei qui décide de créer une mémoire collective partagée par ses descendants pour ne pas être oublié par la postérité – la famille, la religion et notre addiction aux données – avec la figure de Carmen, devenue Strigoï, une créature qui se nourrit non pas de sang mais de données en se servant directement dans le nodule des autres.
Cette lecture est une plongée dans un véritable carrefour interplanétaire où les épices viennent nous chatouiller le nez, où les allées et venues des vaisseaux se mêlent aux cris des enfants et où chaque coin de rue est une invitation à la découverte et à la mixité sociale.
Une réussite !
Un plaisir de lecture !
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Central station
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