Un homme se retrouve seul sur Mars après avoir enterré Katrina Solovyova sa derniere collaboratrice de l'espace, morte d'un virus militarisé, comme tout le reste de la colonie mais aussi comme toute l'humanité. Ça engendre instantanément un indicible et terrifiant sentiment de solitude et de vide. Car comment ne pas perdre la raison quand on est le dernier représentant de son espèce dans l'univers ? C'est vertigineux. Sauf que l'espoir qu'il reste quelque part sur terre, ne serait-ce qu'une poignée d'humains, est une lueur dans les ténèbres.
John Renfrew est sur une corde raide au dessus de l'abîme, entre espoir et envies de suicide. Il a cependant une compagnie, une personne à qui parler, car il y a un individu sur la base, un pianiste holographique et son piano. Existe-t-il seulement cet étrange personnage ou est-ce une construction de l'inconscient de John ?
On dit que l'espoir fait vivre... il donne la force de lutter. Mais se peut-il que trop d'attentes aient l'effet inverse lorsqu'elles sont déçues ? La solitude absolue et définitive est un gouffre sans fin.
Quelques notions de physique quantique et de réalité générale m'ont un peu perdue, mais pas longtemps. Car en fait c'est génial ! Je me suis demandé tout le long, fantasmes ? Folie ? Ou peut-être réalité !? Fait-il un voyage intérieur de sa vie telle qu'elle pourrait être ou bien est-ce réel ? C'est une histoire qui va crescendo à tous les niveaux, nous entraînant dans une accélération ébouriffante jusqu'au final.
Solitude
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