Viviane.Dhoury- 27/09/2022

Une trilogie qui se termine en apnée

L’Archipel des oubliés clôt la deuxième trilogie de Nicolas Beuglet. Et il nous fait ici le plaisir de réunir Sarah Geringën, l'inspectrice norvégienne que l’on avait découverte dans « Le cri » et Grace Campbell, l'inspectrice écossaise de sa deuxième saga, toutes les 2 cette fois à la poursuite du Passager sans visage. Quelle bonne idée ! La fin du « Passager sans visage » nous avait laissé dans l’expectative et c’est donc avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée dans ce dernier volet. Niveau ambiance je peux vous dire que qu’elle est angoissante à souhait ! Des confins d'un manoir d'Écosse perdu dans la brume en passant par le lac du Loch Ness jusqu'à Saint Kilda, cet archipel volcanique au large des côtes écossaises et pour se terminer sur l’île de l’Ascension. Si au départ nos deux enquêtrices se méfient l'une de l'autre, Grace jugeant Sarah autoritaire, rapidement elles vont s'apprécier mutuellement et unir leurs forces pour se lancer dans cette course folle. J’ai adoré le duo qu’elles ont formé dans ce dernier volet. C’est le début d’une lutte acharnée pour nos deux héroïnes et ce n’est pas sans danger qu’elles vont tenter de stopper les sombres dessins de l’organisation Olympe dont le Passager sans visage tient les manettes. Le suspens est comme toujours au rendez-vous et ce dernier titre se lit en apnée. L’intrigue est captivante, comme à chaque fois Nicolas Beuglet l’ancre dans l’actualité et c’est souvent effrayant 😧. « Abêtir, terroriser, récompenser. Ce sont les étapes de la torture mentale qui conduisent à l’acceptation de tout ce qui vient de votre « sauveur » ». Sarah et Grace vont me manquer !