Lireencore93420- 15/11/2020

La machine à brouillard

e "le chemin mémoire" sous un médicament particulier et à la posologie précise, il doit écrire ce qu'il se rappelle les évènements qu'ils l'ont amené à être interner. Le récit a commencé doucement, justement par la proposition de ce "memory lane", transformer un psychotique en auteur en herbe, pourquoi pas ? L'écriture guérit tellement de maux, même si on a la chance d'être jamais publiée, on arrive plus à se libérer, à mettre ses émotions à jour, on ne se sent totalement pas juger, on se sent libre. Mais j'avoue qu'avec le début de de livre, j'ai eu du mal à apprécier, à être pris par l'histoire, mais je me suis dit avec la suite ça iras probablement mieux. Et effectivement quand on arrive au cœur du livre, les éléments de Grosvenore-Mine, cela m'a fait un électro choc, j'ai apprécié la cadence de l'action, et surtout la persistance du père a retrouvé sa fille. Mais ce qui j'ai vraiment raffoler, c'est pendant tout le récit de Nicholas, on est dans le flou, est ce que c'est vrai ? Ou une lubie de ces névroses. La construction est aussi intéressante entre les dialogues entre les médecins et les mots de ce patient, et la fin est incroyable. Donc c'est une lecture qui m'a ravi, on ressort un peu scotcher de cette lecture. Et on a envie qu'une seule chose, lire la prochaine publication de Taurnada.