C’est l’histoire de Lucy et son frère Thomas, jeunes orphelins, quittant l’Australie aride pour une Angleterre glaciale à la fin du XIXe siècle. Partis vivre avec leur oncle Neville dans une Londres humide et sombre après une enfance à Melbourne étouffante et lumineuse.
Puis il y aura l’arrivée à Bombay, ville haute en couleur où Lucy doit se marier. Elle y découvrira la photographie, comme un voyage dans le temps.
« Lucy suggéra qu’on pouvait envisager l’amour comme un processus de développement photographique : il y avait tous ces gestes délicats, cette attention aux variations discrètes de l’ombre et des tonalités, le regard, la patience, un procédé oblique et chatoyant, et puis l’accomplissement final de quelque chose de net et identifiable. »
C’est une histoire entièrement sous le signe de la lumière et de la photographie.
Tout évoque l’ombre et la lumière, du prénom Lucy au Diwali, fête des Lumières en Inde, du travail de Lucy dans une fabrique d’albumen utilisé pour le papier photographique à celui de son frère Thomas dans un établissement de lanterne magique.
J’ai été totalement envoûtée par l’écriture poétique et élégante de Gail Jones magnifiquement traduite par Sika Fakambi.
Photo-graphie : écrire la lumière
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