Lu parce qu'il m'a été recommandé par ma libraire. Au vu des commentaires élogieux de tous les lecteurs conquis, c'est avec joie que je me suis lancée dans ces presque 800 pages ! Malheureusement, ma lecture a été longue et laborieuse. Je n'ai pas du tout réussi à ressentir ou partager les émotions de cette héroïne qu'est Modesta. L'écriture est lourde et décousue. Les personnages ont 1000 surnoms (coutumes italiennes sans doute), ce qui rend les échanges difficiles à suivre. Peut-être une prise de recul et de hauteur est-elle nécessaire car le contexte social et historique dans lequel évolue le roman est pourtant intéressant (montée du fascisme, féminisme et recherche du plaisir, relations de famille et avortement..) mais il est noyé dans un flot de scènes et de dialogues inutiles. Modesta est froide et semble indifférente à sa propre vie, l'art de la "joie" n'est vraiment pas transcendant dans son récit. Je ne suis pas mécontente d'être venue à bout du livre.
Un art de la "joie" bien fade...
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