Il m’a bien fallu 15 jours pour arriver au terme de cette lecture. Cela est peut-être dû au contexte actuel que nous traversons tous, mais cette lecture a été un véritable calvaire pour moi. Je vous explique pourquoi.
Je découvre pour la première fois l’univers extravagant et très atypique de Joseph Incardona. Une écriture assez fluide dans l’ensemble et de nombreux changements de points de vue qui sont structurés par le nombre incroyable de chapitres. Là où cela commence à me déranger c’est quand l’auteur introduit ses réflexions personnelles quant à l’évolution de son roman. Alors oui c’est extravagant, c’est atypique, c’est peut être grandiose, mais cela m’a donné l’impression de ne plus savoir où donner de la tête. Ces mini cassures changent le rythme et ne donnent pas à mon sens une dimension de l’intrigue perfectionnée. Si certains et certaines ont adoré, moi je suis passée complétement à côté.
Une ambiance à la Scorsese comme dans le Loup de Wall Street. Si il est claire que j’adore Leornado Di Caprio dans son rôle ici j’ai beaucoup moins apprécié celui de l’apprenti riche. Ce prof de tennis, Aldo, qui veut à tout prix rentrer dans le monde des magouilles et Cie en charmant les dames de ces riches messieurs. Devenir le gigolo pour parvenir à ses fins et un peu surfait. Et comme tout le monde le sait l’univers de la finance se résume à celui qui pissera le plus loin pour mieux t’entuber et à celui ou celle qui aura le plus de conquêtes. Bref un monde d’apparence où la désolation se cache derrière les coups fourrés, les coupes de champagnes et les antidépresseurs.
Le thème de ce roman est intéressant mais ne m’a pas du tout convaincu, du tout, du tout ! J’ai eu du mal à percevoir où voulait en venir l’auteur. A mes yeux il dépeint uniquement ce monde inaccessible au commun des mortels. La pseudo scène coup de foudre et bonheur qui s’ensuit dans un romantisme dégoulinant de guimauve détonnent franchement dans ce milieu où les émotions ne doivent pas exister.
La grande majorité du roman ne sert qu’à dépeindre le contexte dans lequel tente d’évoluer nos apprentis héros qui ne rêvent que d’avoir les poches pleines. Peut-être que le bonheur ne se résume pas qu’à seulement ça et là où l’auteur veut amener notre réflexion.
Ni thriller, ni roman noir, ni romance LA SOUSTRACTION DES POSSIBLES est un grand flop pour moi. Joseph Incardona m’a plutôt effrayée avec ces longueurs interminables et cette manière de tourner en rond. Je n’ai pas du tout su trouver ce point d’attache qui me donne envie d’avancer dans une lecture. Une première expérience loin d’être enthousiaste et je ne pense même pas lire autre chose de cet auteur.
Et vous, l’avez-vous lu ? Avez-vous aimé ?
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167573e5
Eh bien ça me rassure, parce que quand je vois le nombre de critiques dithyrambiques qu’engendre ce livre, je ne comprenais pas... La lecture m’a été très pénible, les personnages pas du tout attachants, plutôt clichés et assez ennuyeux, du coup on s’en fout un peu de leur vie... la noirceur est plutôt boueuse et on se noie dans ce truc un peu collant dont on ne parvient pas trop à se dépêtrer.
FLOP 🤷♀️
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167573e5
Eh bien ça me rassure, parce que quand je vois le nombre de critiques dithyrambiques qu’engendre ce livre, je ne comprenais pas... La lecture m’a été très pénible, les personnages pas du tout attachants, plutôt clichés et assez ennuyeux, du coup on s’en fout un peu de leur vie... la noirceur est plutôt boueuse et on se noie dans ce truc un peu collant dont on ne parvient pas trop à se dépêtrer.
1266 jours
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